Nous vivons une crise sanitaire silencieuse, les maladies chroniques se développent de plus en plus ainsi que les cancers, la population mondiale est toujours plus en surpoids avec son lot de pathologies qui y sont attachées, notre environnement se dégrade de jour en jour, l’eau, l’air et la terre de bonne qualité se font de plus en plus rare, la chimie invente chaque jour des centaines de nouvelles molécules qui terminent dans nos assiettes, nos vêtements, sur notre corps sans vraiment avoir été testées sur le long terme et encore pire sans imaginer que cet effet cocktail puisse être hautement nocif sur l’homme.

Mais il est un groupe de produits chimiques qui sont encore plus dangereux à court terme et qui font parler d’eux de plus en plus, ce sont les perturbateurs endocriniens, ce groupe de molécules ou produits a des propriétés hormono-mimétiques et décrit comme cause d’anomalies physiologiques et de reproduction, ce qu’il faut bien comprendre c’est que ces perturbateurs endocriniens ne se comportent pas comme les poisons classiques c’est à dire que ce n’est pas la dose qui fait le poison comme en toxicologie mais ceux-ci sont actifs et parfois très puissants même à faible dose.

On peut trouver ces substances dans notre alimentation, nos boissons, les objets du quotidien à l’image des biberons qui contenaient avant leur interdiction du Bisphénol A qui provoque chez les petites filles des pubertés précoces en se comportant comme une hormone féminine .

Nous pouvons donc nous poser la question de la raison pour laquelle l’espérance de vie baisse depuis 2015 et plus problématique encore il existe un marqueur moins connu, EVSI ‘ espérance de vie sans incapacité “. Elle désigne une vie sans limitations des fonctions essentielles telles que les aptitudes à se déplacer, se nourrir, se vêtir. Une absence de dépendance majeure en somme. Or, l’utilisation de cet instrument donne des résultats surprenants à savoir que depuis 2004 les quinquas ont perdu 2 années d’espérance de vie sans incapacité.

Il est plus que temps maintenant d’obtenir de la commission européenne une définition et donc une réglementation concernant les perturbateurs endocriniens, il est plus que temps que les citoyens fassent pression sur les gouvernements pour informer et agir sur cette chimie qui s’infiltre dans l’ensemble de notre environnement, il est plus que temps de faire de la prévention dans nos politiques de santé publique afin peut-être enfin d’être efficace pour remettre l’humain au coeur de nos sociétés et non la multiplications des produits chimiques et leurs marchés commerciaux.

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